Workflow, Trucages & Montage
Une des nouveautés de Resolve 20 est un système de Layer qui permet à Fusion d’avoir une même logique de travail sur des fichiers
cet article va permettre de comprendre en quoi les layers sont différent des channels auxiliaires
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Peut-être que le titre est mal choisi, il serai plus judicieux de parler de variable. Mais l’idée reste la même avoir un nom qui s’adapte en fonction de certain paramètre.
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Avec la version 20, on pourrait croire que Resolve a enfin pris le virage de l’IA. Il n’en est rien! Resolve a simplement pris le virage du Marketing de l’IA. Regardons cela de plus près.
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Fusion occupe une place un peu particulière dans Resolve : Il travaille sur les sources mais en même temps peut avoir son propre Espace Colorimétrique (En fonction de Color Science). Cela posait des soucis de Monitoring et Viewer. Voyons comment Resolve 19 permet une bonne adéquation de la couleur entre les viewers de Fusion et Color/Edit.
Ce sont les valeurs codées des couleurs du logo. Prenons celui de Blackmagic.
Ici les codes couleurs sont exprimés en (R,G,B). les valeurs sont 8bit Integer ou en 8bit Hexadécimal.
Importons cette image dans Resolve et montons là dans une timeline. réglons la color science du projet/timeline en Davinci YRGB.
Je rappelle que la Color science du projet/timeline en Davinci YRGB n’applique aucune transformation colorimétrique donc les valeurs codées du logo resteront intactes.
Dans le page Color, faire un Clic droit dans le viewer ➧ Show picker RGB values
Dès lors les valeurs codées sous la souris apparaissent.
On vérifie qu’elles sont bien lues ET non modifiées
Avec la Color science du projet/timeline en Davinci YRGB les valeurs codées lues par le color picker sont bonnes car elles sont dans l’espace colorimétrique adéquat. C’est le sRGB (A retenir).
En passant la Color science en DaVinci Color managed/ACEScct … ca ne fonctionne plus !! Pourquoi ?
Parce que les processus de transformation colorimétrique par défaut ne sont pas bons.
Pour reprendre l’exemple du paragraphe précédent, les valeur codées (183, 57, 53) vont subir une transformation colorimétrique en sortant dans la timeline. Elle correspond à la conversion Timeline colorspace ➧ Output colorspace.
on peut annuler cette transformation en choisissant Same as Timline pour l’Output color space. malgré cela ce n’est toujours pas bon
De plus les valeur codées ont déjà subit une transformation colorimétrique en entrant dans la timeline. Elle correspond à la conversion Input colorspace ➧ Timeline colorspace
Or l’on sait depuis peu, que les logo sont en sRGB. Si on déclare le logo et la sortie en sRGB on « retombe » sur nos pattes. Grace à la Color science en DaVinci Color managed/ACEScct on peut changer l’espace colorimétrique en fonction des besoins !!
| Input color space | Timeline color space | Output color space | Remarques |
|---|---|---|---|
| sRGB | DWG/ACEScct | sRGB | Mêmes valeurs codées |
| sRGB | DWG/ACEScct | Rec709 Gamma 2.4 | Fidélité des couleurs |
Dans fusion on peut choisir une couleur avec la palette de couleur, dans laquelle on peut reprendre les valeur codées d’un logo. Cela peut servir pour du texte ou tout autre élément graphique.
il faudra donc considérer ce texte / élément graphique comme du sRGB, et il faudra le colormanager manuellement vers l’espace colorimétrique de fusion
cela se fait avec un node utilisant la même Color Sience que votre timeline (DaVinci Color managed/ACEScct). Relisez cet article pour connaitre l’espace colorimétrique de Fusion
Dans la page Color, un Clic droit sur une vignette permet d’ignorer le color management. Cette fonction a pour effet que ce clip a désormais sa propre Color Science : DaVinci YRGB.
Pour moi c’est une fausse bonne idée, elle obligera à manuellement colormanager ce clip dans le cas d’une sortie autre que le sRGB.
Cette technologie initialement développée pour MacOS (l’OS des Mac) par Apple , fait partie intégrante de l’ensemble des OSs (MacOS, iOS, IPadOS) courant sur le matériel (Mac, iPhones, iPads) Apple.
ColorSync permet d’assurer la représentation (de la vidéo sur l’écran) la plus fidèle aussi bien en ce qui concerne le Gamut que le Gamma. C’est souvent une réduction d’espace colorimétrique.
Regardons un cas pratique : Lecture d’une video HDR sur un écran de MacbookPro/Imac. Les Espace colorimétriques sont bien différents (gamuts et Gammas) :
Bien que loin d’être parfait, Colorsync offre un confort de travail avec une représentation plus naturelle à hauteur des capacités du moniteur. Malheureusement sa présence dans macOS n’en garanti pas son utilisation dans tous les logiciels ⚠️. Voici 2 exemples :
Pour les logiciels comme IINA (précédemment illustré), le Colorsync va chercher ses infos dans :
Tags colorimétriques ➧ Profil de l’écran
Dans Resolve, les viewers peuvent faire appel ou pas à ColorSync grace à la case à cocher : Préférences Resolve ➧ System ➧ General ➧ Use Mac display color profiles for viewers.
Pour Resolve (avec l’option activée) c’est l’Output ColorSpace qui fera office de « Source » Colorsync.
Output color space ➧ Profil de l’écran
Apple a plus d’un tour dans sa poche. Comme Apple connait exactement les dalles des moniteurs de ses MacBook Air/Pro, iMac, iPads, iPhones & XDR Displays, il va un cran plus loin :
Dans ce cas les Préférences Système ➧ Moniteurs ne permettent pas de régler le profils de la dalle du moniteur mais bien de simuler un moniteur (à une norme bien précise).
Il y a alors une double conversion :
Tags colorimétriques ➧Préréglage ➧ Profil de l’écran
Output color space ➧Préréglage ➧ Profil de l’écran
C’est plutôt « futé » de la part d’Apple. cela simplifie les choses tout en nous cachant le vrai profil de l’écran !
pour cela je vais utiliser QuickTime qui utilise ColorSync. Les captures d’écran ci-dessous prennent en compte, bien évidemment, la transformation ColorSync.
Mon point de départ est un fichier « Rec709 » avec les Tag colorimétriques (1-1-1). voilà ce à quoi il ressemble dans Quicktime (ColorSync en action) :
Puis j’ai converti avec Resolve ce fichier dans d’autres Espaces Colorimétriques sans compression de Gamut ni de Tone Mapping. Voici leur capture d’écran :
Les fichiers SRGB et P3-D65 restent « fidèles » avec ColorSync. C’est plus compliqué pour les Espaces Colorimétriques HDR. Le HLG s’en sort bien (à cause de sa retrocompatibilité avec le SDR), Le PQ est délavé (dommage!).
A venir… un jour!
Les projets Resolve sur le Cloud (BlackMagicDesign) arrivés avec la version 17, ont permis de simplifier le travail à plusieurs en même temps (collaboratif- Multi User) ou les uns après les autres. Cela inaugure l’ère du service payant.
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Les fichiers RAW demande beaucoup de ressource machine. C’est la débayerisation. C’est autant de puissance que l’on n’a pas pour le travail de post-production : Trucage ou Etalonnage.
De plus aujourd’hui la majorité des RAW sont (aussi) compressés, cela amplifie la problématique… une sorte d’étouffement de la station VFX ou Etalonnage.
Nous allons voir comment contourner ce problème en transcodant un RAW en EXR tout en :
(suite…)![Environments Fusion [MàJ]](https://editfast.fr/wp-content/uploads/2024/04/environment_fusion_mini.webp)
Fusion dont le compositing est la fonction principale permet de mélanger bien plus que des images vidéo. Il y a d’autres éléments que manipule fusion. Par animer j’entends : Créer, Modifier et Animer. Regardons cela…
(suite…)La fabrication des métadonnées Dolby Vision se fait en deux étapes. Premièrement une analyse de l’image – Automatique – et ensuite une ou plusieurs « passes de Trim » – Manuelle (Ajustement de la colorimétrie de la conversion de HDR ➧ SDR). C’est le travail de l’étalonneur doté d’une station Dolby Vision.
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Fusion occupe une place un peu particulière dans Resolve : Il travaille sur les source mais en même temps peut avoir son propre Espace Colorimétrique (En fonction de Color Science). Cela pose des soucis de Monitoring et Viewer. De facto ils ne sont pas « réglés » comme le Monitoring et les Viewer du reste de Resolve.
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Dès que l’on parles d’espace colorimétrique, on prend conscience de leur disparité et du besoin de faire des « équivalence »/conversion. Cela porte un nom : le Color Management. La Timeline ou le Projet Resolve ont un onglet éponyme. Débroussaillons ces réglages
(suite…)Nous allons voir une manière de travailler dans un projet Resolve où l’on commence par travailler avec/sur les proxys (Montage) puis avec/sur les Natifs (Trucage et Etalonnage). On bénéficie des Natifs et des proxys pour chaque plan avec un minimum de manipulation.
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Apparu dans la version 16 de Resolve, et toujours pour rattraper la concurrence, le « plan d’effets » est une petite révolution. Jusqu’à lors pour appliquer un ResolveFX ou un étalonnage, cela se fait directement sur un plan (même si il s’agit d’un plan virtuel (plan composé ou multicam). Le calque d’effet va permettre de faire la même chose sur plusieurs plans en une seule fois.
Le calque d’effet se trouve dans la Page Montage ➧ Panneau Effets➧ Boite à outils ➧ Effets (nouvelle catégorie!) ➧ plan d’ajustement (traduction je l’espère temporaire) d’effets.
Il se monte dans la timeline sur une des pistes supérieures. A chaque instant/image Il représente l’ensemble des clips se trouvant dans les pistes vidéo en dessous. une sorte de Video MixDown/Rendu … mais calcul et écriture de fichier
L’Adjustment Clip est un plan Virtuel comme un vrai plan : il peut être :
Mais il ne peut pas être pris en compte la Page Deliver en mode Individual
Avec Resolve 18 le node de Fusion MediaIn peut être réglé en « Background ».
Il peut être ajouter dans n’importe quelle composition fusion
Il fonctionne exactement comme un Adjustment Clip : Il récupère un rendu des pistes du dessous
Aussi bien dans After effect que dans le Fusion « StandAlone », il y a des réglages de resolution de composition. C’est une chose absente de Fusion dans Resolve. cela mérite d’y regarder cela d’un peu plus près.
Qu’est-ce que la résolution de Sortie d’une composition Fusion ?
C’est la résolution du Node MediaOut/Saver. Sa résolution dépend du node qui y est connecté … et ainsi de suite.
Cela concerne les Nodes « Generator » & « Render » :
Tous les nodes créant de la matière utilise la résolution (cachée?) de la composition. Cela peut-être facilement débraillé en décochant la case à cocher « auto résolution »
La résolution de la composition fusion varie selon le type de clip sur lequel on travail. la règle est simple : si on travaille sur un plan « virtuel » , on est à la résolution de la timeline/projet, sinon on est à la résolution source.
| MediaIn1 Resolution | Auto-Resolution | Comp. Framerate | |
|---|---|---|---|
| Clip | Clip | Clip | Clip |
| Fusion Composition | Timeline | Timeline | |
| Fusion Clip | Timeline | Timeline | Timeline |
| Adjustment Clip | Timeline | Timeline | Timeline |
Un mediaIn réglé en « BackGround » est comme celui d’un Adjustment Clip, sa résolution est donc celle de la timeline.
A cause de la manière dont le Merge fonctionne, il est plus simple pour nous être humains, d’avoir tous les medias d’une même composition à le même résolution. Malheureusement c’est rarement le cas.
On procède donc à un Re-Format : une mise à la résolution de la composition. Cela ce fait avec un node Crop qui utilise l’auto-résolution de la composition
voici une liste des effets intéressants dans la page Edit
